Joëlle de Kookaï à Compiègne: « Se remettre en question tous les jours »

Joëlle Lorentz est la gérante de la boutique Kookaï au 5 rue Napoléon à Compiègne. Kookaï est une enseigne française de prêt-à-porter et accessoires féminin qui ne cesse de se renouveler depuis sa création en 1983. Cela fait dix ans que Joëlle a ouvert sa boutique Kookaï à Compiègne.

Nous l’avons rencontrée.

Quel est le concept de votre boutique ?

Kookaï est une enseigne en pleine mutation. Aujourd’hui, nous essayons de cibler une clientèle plus large. Notre cœur de cible est une clientèle plutôt active, mode, working girl.

Nous proposons du prêt-à-porter et accessoires, exclusivement féminin. Chez Kookaï, nous sommes dans un style décontracté chic. Beaucoup de nos pièces mettent à l’honneur la maille, puisque notre savoir-faire et nos créations à l’origine chez Kookaï, se basaient principalement sur la maille.

Qu’est-ce que vous préférez dans votre métier ?

Ce que j’aime dans mon métier, c’est tout d’abord le contact avec les clients, mais j’imagine que c’est une réponse que vous devez souvent entendre.

Ce que j’aime dans mon métier, c’est la diversité : c’est la diversité de nos clientes, c’est s’adapter tous les jours à des situations imprévues. C’est cette diversité qui est attractive pour moi.

Pour être commerçant, on ne peut qu’aimer ce métier et être passionné. Moi, aussi bien que mes collaboratrices, nous aimons ce métier. Nous essayons de nous remettre en question tous les jours. Surtout aujourd’hui, vu le contexte, il faut s’adapter à la clientèle et au contexte. Le conseil est quelque chose de très présent dans notre boutique.

Je pense que c’est ce côté-là qui aujourd’hui nous plaît le plus. Notre plus grande satisfaction, c’est de sublimer nos clientes et de leur donner envie de revenir et donc de les fidéliser.

Au contraire, quelles sont les problématiques que vous rencontrez quotidiennement ?

Il n’y a pas de problématique !

Après, il y a des besoins d’organisation, mais ça, ça se gère en interne, et non, ce n’est pas une problématique.

Comment fonctionne la relation entre votre boutique locale et l’enseigne Kookaï au

national ?

Alors, notre boutique fonctionne comme les autres boutiques Kookaï, donc j’applique les instructions de Kookaï, comme je suis en affiliation. Mais, j’ai mes contraintes à moi.

Je peux bien sûr prendre des initiatives, en local, en termes de communication par exemple, mais tout en respectant les directives de Kookaï. Par exemple, pour communiquer au niveau local, on a ouvert il y a peu notre compte Instagram Kookaï Compiègne.

La vente en ligne se passe aussi sur le site internet national de la marque.

Le deuxième confinement vient à peine de se terminer, comment faites-vous pour gérer ses périodes exceptionnelles de fermeture ?

Pendant le deuxième confinement, un système de Click & Collect a été mis en place directement sur le site de Kookaï. La cliente clique sur le site, choisit la boutique de Compiègne, réserve son produit et vient le retirer et payer en boutique. Ce qui fait que les bénéfices nous reviennent en local. Pour cela, je remercie Kookaï. C’est une superbe initiative !

Vous vendez aussi en Click & Collect sur l’application Dailyn. Pourquoi s’être lancé dans cette aventure ?

À la base, je m’étais inscrite pour profiter de la visibilité et du référencement, pour que les Compiégnois voient la boutique, parce que beaucoup ne savent pas encore que nous sommes là.

Et la veille du deuxième confinement, j’ai pris la décision d’opter aussi pour le Click & Collect. Je m’étais dit que ce serait un moyen de non seulement valoriser la marque, mais aussi de faire en sorte que les clientes puissent faire leurs achats sur l’appli. Et puis ça m’amène une autre clientèle.

Quels sont les projets futurs pour Kookaï Compiègne ?

J’avais prévu bien avant le confinement de faire un relooking de la boutique. Ça, c’est un projet qui me tient à cœur, et j’espère pouvoir le réaliser dans les mois à venir. En espérant que la situation se stabilise…

Nous avons bon espoir que ce mois de décembre soit bon. En réalité, j’attends beaucoup du mois de décembre. On va essayer de mettre tout en œuvre pour que ce mois de décembre soit festif et explosif !