Manon d'Octocirrus à Roubaix : "C'est un univers qui me correspond"

Manon est créateurice de bijoux depuis 2014. Avec Octocirrus, Manon vous emmène dans un univers médiéval fantastique... Pour les adeptes de ces univers, vous allez adorer ses bijoux faits entièrement à la main !

Peux-tu nous parler de tes créations ?

Je propose des bijoux et accessoires d'un univers très médiéval, vintage fantaisie.

Pour les créer, je travaille beaucoup la résine. Je fais des papillons et des ailes de fées en résine par exemple. Je travaille également le tissu, pour créer des fleurs que je rajoute à mes créations. Je fais tout à la main.

Je travaille aussi avec des choses récupérées : de l'occasion, de la fripe, ou encore des bijoux que je démonte afin de récupérer les pièces et de créer autre chose.

Quels types de bijoux proposes-tu ?

De tout ! Des colliers, des bracelets, des boucles d'oreilles, des bagues, des headbands pour les cheveux, des serre-tête, des pinces à cheveux, etc.

Pourquoi avoir choisi ce style pour tes créations ?

C'est clairement une préférence personnelle. C'est un univers qui me correspond. J'adore travailler l'esthétique vintage, les tons un peu pastel, j'aime travailler les pierres... J'aime beaucoup composer, superposer, associer. Je veux faire de l'unique !

Mon inspiration me vient de cet univers médiéval fantastique : le Seigneur des Anneaux, certains jeux vidéo, The Witcher...

Tu n'as pas de boutique physique. Par quel canal vends-tu tes créations ?

Normalement je propose mes créations majoritairement lors de salons et autres événements. Avant la crise sanitaire, je participais à au moins un salon par semaine. Mais depuis, les salons se font rares. Donc j'ai créé un site internet afin de vendre en ligne. Et bien plus récemment, j'ai ouvert un compte Dailyn.

Avant l'été, j'ai également intégré un tiers lieu, une colocation d'artistes à Roubaix, appelé les ateliers Jouret. Cela me donne une certaine visibilité, mais également un espace pour pouvoir inviter des gens qui auraient un intérêt pour mon travail afin de les rencontrer.

Selon toi, est-ce devenu indispensable de digitaliser sa boutique aujourd'hui ?

Oui, c'est indispensable ! Mais après, il faut savoir communiquer et se faire connaître sur internet, ce que j'ai encore beaucoup de mal à faire.

Je préfère vraiment faire des salons. J'aime le contact avec les personnes, de pouvoir expliquer, montrer ce que je fais, créer le dialogue. Parce que, en général, sur les plateformes en ligne, il n'y a pas d'interaction entre les clients et les créateurs. Sauf sur Dailyn, qui propose une messagerie instantanée entre clients et commerçants.

Justement, pourquoi as-tu eu envie de te lancer dans l'aventure Dailyn ?

J'avais déjà regardé le fonctionnement de la plateforme lors d'un confinement, parce que beaucoup de commerçants lillois en parlaient. L'idée me plaisait beaucoup, et en plus, c'était une start-up locale !

Du coup, en m'installant aux ateliers Jouret, je me suis dit que c'était le moment de me lancer dans Dailyn afin d'en profiter à 100%.

Depuis 2014, tu as sûrement essayé plusieurs plateformes de vente en ligne. Selon toi, que manque-t-il à ces outils digitaux ?

En général, ce qu'il manque, c'est un moyen de communiquer avec les clients, comme on en parlait avant. Un chat pour que les gens puissent poser leurs questions spontanément, ce qui permettrait de créer un lien, comme sur les salons ! Quand la personne est intéressée par ce que tu fais, c'est forcément toi le mieux placé pour lui en parler, la renseigner, vu que c'est le fruit de ton travail, de ton savoir-faire. Et puis je le vois, quand une personne s'arrête à mon stand et commence à me parler lors des salons, je sens qu'il y a une confiance qui s'installe entre nous.

Sur les plateformes digitales, c'est rare que nous ayons la possibilité d'interagir. Dailyn propose depuis peu une messagerie instantanée, ce qui permet cela.